| Toussaint rouge | |
 Six chefs du FLN avant le déclenchement de la « Révolution du 1er novembre 1954 ». Debout, de gauche à droite : Rabah Bitat, Mostefa Ben Boulaïd, Didouche Mourad et Mohammed Boudiaf. Assis : Krim Belkacem à gauche, et Larbi Ben M'Hidi à droite. | |
| Localisation | Algérie française |
|---|---|
| Cible | Militaires et policiers |
| Date | 1er novembre 1954 00:00-02:00 |
| Type | Attentats à la bombe et sabotage |
| Morts | 4 militaires français, 4 pieds-noirs, 2 Algériens |
| Blessés | 1 pied-noir |
| Auteurs | FLN |
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La Toussaint rouge, parfois appelée Toussaint sanglante, est le nom donné en France à la journée du , durant laquelle le Front de libération nationale (FLN) manifeste pour la première fois son existence en commettant une série d'attentats en plusieurs endroits du territoire algérien, à l'époque sous administration française. Cette journée est rétrospectivement considérée comme le début de la guerre d'Algérie (1954-1962) et elle est devenue une fête nationale en Algérie[1].
La formule se réfère à la Toussaint (littéralement : fête de tous les saints), dont la date est le 1er novembre, à laquelle une signification funèbre est souvent attribuée par confusion avec le jour des morts (2 novembre)[2].
- « Fêtes nationales des États membres », sur Organisation des Nations unies (consulté le ).
- Corinne Chaput-Le Bars, Quand les appelés d'Algérie s'éveillent : Denis, Philippe, Paul et les autres, Paris, L'Harmattan, coll. « Histoire de vie et formation », , 396 p. (ISBN 978-2-343-02116-4), p. 37.
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